En Suisse, la piscine privée devient de plus en plus un espace de vie, particulièrement prisé durant les mois d’été. Mais avec l’augmentation du nombre de bassins, les enjeux de sécurité, notamment pour les enfants, doivent rester une priorité. Installer une barrière de protection est une solution efficace et durable. Voici comment faire le bon choix, entre réglementation, matériaux, design et fonctionnalités.
Contrairement à la France, où la norme NF P90-306 rend obligatoire un dispositif de sécurité pour toute piscine enterrée privée, la Suisse n’a pas encore de loi fédérale spécifique imposant une barrière autour des piscines privées.
Cependant, les cantons, les assurances et les tribunaux se réfèrent souvent aux bonnes pratiques européennes, notamment les normes françaises, pour juger de la conformité et de la responsabilité des propriétaires.
Ainsi, une barrière conforme à la norme NF P90-306 est vivement recommandée :
Bon à savoir : certains assureurs exigent une barrière ou un dispositif équivalent pour couvrir les sinistres liés à la piscine.
La première décision à prendre concerne le type d’installation :
Conseil : privilégiez toujours un modèle testé et approuvé par des organismes de certification européens, même pour une barrière amovible.
Voici les options les plus courantes, chacune avec ses avantages :
Le choix du matériau doit tenir compte de l’exposition au vent, au chlore, au gel, et du niveau d’entretien souhaité.
La barrière seule ne suffit pas. Le portillon d’accès doit impérativement :
Certains modèles haut de gamme intègrent même une fermeture à code, pour plus de contrôle.
La barrière doit assurer la sécurité, sans compromettre l’esthétique de votre jardin. Voici quelques astuces :
Si vous êtes bricoleur, certains modèles se posent en auto-installation (notamment les filets ou barrières modulaires). Mais pour les barrières en verre ou sur terrain irrégulier, faire appel à un professionnel est préférable pour :
La barrière est le seul dispositif physique qui empêche réellement l’accès au bassin. Mais rien n’empêche de la compléter par une alarme périmétrique, une couverture automatique ou un abri bas. C’est souvent la combinaison de deux moyens qui garantit la meilleure protection, notamment lorsque de jeunes enfants sont présents régulièrement.